Colombie - Nos aventures

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A Maracaibo (au Venezuela), nous nous sommes levé le 27 janvier à 5h45 afin de prendre le premier bus nous menant a la frontiere de la Colombie. La nuit n'a pas été tres bonne car l'hotel était tres bruyant, sale et nous étions un peu stressé pour notre prochaine destination. De plus, nous avons eut quelques difficultées a sortir de l'hotel, le gardien de nuit n'était pas a la réception et impossible de le trouver. Heureusement qu'il y avait des personnes qui partaient travailler tot et ils ont fait beaucoup de bruit pour essayer de dénicher le gardien. Apres 20minutes d'attente nous étions 5 personnes a vouloir sortir lorsqu'un homme saoul est arrivé de la rue. Il est entré dans l'hotel avec son jeu de clefs, mais n'a pas voulu nous laisser sortir. Stef s'est énervé et les deux ont faillit se battre. Nous étions "secestre" dans l'hotel par un pauvre type bourré et seul Stef a réagi. Les autres hommes sont restés a rien faire. Le type saoul est revenu avec une autre personne (toujours pas le gardien) qui a bien voulu nous laisser sortir... heureusement qu'il n'y a pas eu un incendie!

Nous avons quand meme réussi a prendre le bus de 7h. C'est un vieux bus scolaire d'Amérique du nord avec les sieges défoncés, mais qui a quand meme bien foncionné. Apres 2hrs de bus, nous avons été controlé par l'armée... et ca n'a pas arreté ensuite. Nous avons probablement été controlé 15 fois. A chaque fois, un militaire armé est monté a bord et a controlé les papiers puis est redescendu. On nous a dit plus tard que si nous étions américain nous aurions du payer a chaque fois a cause de "mauvais" papier. Une fois arrivé à l'imigration, nous sommes descendu avec le controleur du bus qui nous a emmené à un guichet afin de payer les 37 648 Bs de taxe de départ. Nous étions surpris d'etre les seuls a descendre car normalement tout le monde doit payer cette taxe, meme les locaux. Mais comme nous ne sommes pas en situation de force, nous payons sans rien dire... Au prochain controle, le militaire a demandé a voir les papiers et les recus du payement des taxes, pour nous pas de probleme, nous sommes en regles. Pour les autres, il suffit de glisser quelques billets (entre 10.000 et 20.000 Bs) et le tour est joué. Le militaire, ainsi que tout le personnel de l'immigration, arrondissent leurs fins de mois et les gens payent moins cher que la normal. Tout le monde est au courant, mais personne ne dit rien! Meme le percépteur officiel de la taxe ne dit rien... C'est quand meme étonnant que sur un bus entier seul 2 personnes payent la taxe... et il doit bien y avoir quelqu'un au gouvernement qui sait ce qui se passe ici...

Apres quelques minutes de bus, nous passons la frontiere venezuelienne, nous sommes encore les seuls a descendre, nous demandons au bus ou le reprendre et il nous dit qu'il nous attend un peu plus loin. Nous prenons nos sacs pour qu'ils soient vérifiés par les douanes et nous nous dirigeons vers l'immigration colombienne. Une fois le passeport tamponé, c'est tres rapide et aucun probleme, nous cherchons le bus... mais celui-ci ne nous a pas attendu, ce sont bien des venezueliens, ils sont malhonnetes et nous n'aurions pas du faire confiance au chauffeur. Nous nous sommes donc retrouvé a la frontiere colombienne sans moyen de transport pour aller a la prochaine ville... pas tres rassurant avec ce que l'on entend sur ce pays, mais nous ne nous décourageons pas et demandons a un policier comment rejoindre la prochaine ville. C'est simple, il suffit de faire du stop (pouce)! La Colombie est reputé pour ses enlevements mais nous tentons quand meme notre chance en ésperant que rien nous arrivera durant les 15km a parcourrir. Heureusement, nous sommes tombé sur 2 venezueliens corrects (oui ca existe!) qui nous ont deposé au terminal de Macaio moyennant quelques pesos (nous avons payé le péage routier de 2 dollars).

D'apres notre guide, Macaio est une ville sans loi ou tout peu arriver, nous ne ne sortirons pas de la gare routiere et prendrons le prochain bus a 12h30 pour Santa Marta. Le trajet dure 4hs et nous avons payé 35000 pesos pour les deux (soit 12 euros). Nous n'avons pas eut de controle depuis le passage de la frontiere mais nous avons vu quelques militaires sur la route. Nous ne sommes pas encore completement rassuré, bien que la guerrilla ne soit pas tres présente dans cette region, nous ne savons pas encore comment est ce pays et avec notre experience du Venezuela, nous nous attendons au pire. En plus, dans le bus ils passent un film sur la guerre civile en somalie, pas tres gai vu les circonstances... Les gens du bus nous ont parlé et a premiere vue ils nous ont semblé plus sympatiques que les venezueliens.

Nous étions plus ou moins rassuré d'etre en Colombie, et ca se comprend. Il y a beaucoup d'histoire sur ce pays, mais dans un sens, il y a aussi des tours operateurs qui viennent avec des groupes de touristes européens ou américains dans la région de Cartagene. Il y a également des vols direct avec Air Canada, Air France et Iberia. Ca nous a un peu rassuré de voir qu'il devait y avoir des voyageurs. Vu qu'il y a beaucoup d'histoire sur les coupeurs de route, avant de quitter le Venezuela, nous avons decidé de mettre nos alliances en lieu sur: cousues dans le soutien-gorge de Vero. Ca peu parraitre parano, mais nous sommes allés dans des forums ou il y a des histoires pas possible. La guerrilla coupe la route aux bus et choississent quelques personnes au hasard, ces personnes doivent tout donner sous peine de probleme fatal. L'argent et le passeport sont remplacable, mais on ne voulait pas perdre nos alliances. Nous ne savions vraiement pas a quoi nous attendre de ce pays et notre experience au Venezuela nous a rendu un peu parano. Par la suite, nous avons vu que les villes touristiques sont bien gardée et nous nous sommes senti en securité. Bien plus qu'au Venezuela ou Brésil.

Nous sommes arrives en fin d'apres-midi a Santa Marta, la ville ou mourru Simon Bolivar (le libérateur) en 1830. Le controleur du bus savait que nous descendions au terminal mais il a oublier de nous dire que le bus ne s'y arretait pas vraiement et nous avons depassé Santa Marta de 20km avant de nous en appercevoir. Nous sommes donc descendu du bus et avons pris un minibus retour centre-ville. Nous avons pris une chambre dans un hotel du nom de "Casa Familiar" et avons faire un tour de notre premiere ville colombienne. Nous avons ete tres surpris par cette ville. Nous etions un peu découragé depuis le Venezuela et nous nous sommes senti revivre d'etre dans une ville aussi sympa. Les gens sont souriants, aimables, ils ne detestent pas les touristes et le centre ville est jolie. Il y a encore des gens apres la tombee de la nuit, ainsi que la police, et nous nous sommes senti en complete sécurite. Nous nous sommes promenés dans les rues le soir et nous avons parlé avec des gens....ca faisait longtemps.

La région de Santa Martha est aussi connu pour la Ciudad Perdida et un parc habritant la plus haute montagne du pays. Cette montagne se compose de deux sommets du nom de: Christophe Colon et Simon Bolivar. La hauteur maximale est de 4700m. La Ciudad Perdida est une ville indigene perdu dans la foret, aujourd'hui en territoire guerilla. Cette ville est la plus importante ruine du pays et il faut effectuer une rando de 6 jours pour l'aller-retour. Plusieurs touristes s'y aventure encore aujoud'hui malgré le fait qu'en 2003 un groupe fut enlevé par la guerilla. Nous ne prendrons pas de risque ici et nous n'avons pas envi de marcher 6 jours pour une ruine.

Le 28 janvier nous avons decidé de nous relaxer un petit peu. Nous avons été beaucoup sur nos gardes ces derniers temps et nous avons besoin d'un peu de repos. Nous sommes donc allés a Taganga, un village de pecheurs avec quelques belles plages aux environs, a 5km de Santa Marta. Pour cela, nous avons pris un minibus, c'est le transport typique pour les courtes distances. Pour aller a la plus belle plage, "Playa Grande", il faut soit prendre une barque a moteur soit marcher un peu dans la montagne (ou plutot une coline tres seche)! Rien ne pousse par ici et il y a un petit sentier pour les marcheurs. La Colombie a une mauvaise réputation: trafficant de drogue, guerrillas, voleur, pour en nommer que quelques-uns, mais nous avons pu faire cette marche en toute tranquilité et chaque personne que nous avons croisée nous a dit bonjour. Nous sommes arrivés apres 15mn de marche a Playa Grande. Nous avons fait cette marche avec un couple de canadiens que nous avons rencontré quelques minutes auparavant. Playa Grande est une petite plage coincée entre les montagnes arides, le sable est plutot gris, l'eau est claire... mais un peu fraiche. Nous voulions faire de la plongé, mais la visibilité est tres mauvaise et il n'y a pas grande activité sous marine mis a par quelques poissons et des rochers. Nous nous sommes baignés, pris du soleil et avons fait une petite marche afin de voir d'autres plagea du meme style. Nous sommes ensuite rentré et avons fini la soirée dans le centre de Santa Marta.

Le 29 Janvier nous avons pris un bus pour nous rendre a "Cartagena de Indias", la ville mythique du nouveau monde. Comme les colombiens ne sont pas fous avec la clim, nous n'avons pas eut froid dans les bus en Colombie. En plus, il y a de nombreux petits bus régulierement sur les trajets importants. Nous sommes arrivés a Cartagene en milieu d'après-midi et nous avons du prendre un bus pour nous rendre dans le centre historique qui est a presqu'une heure de la gare... L'aéroport est plus proche du centre que le terminal de bus. Après une demi-heure de recherche pour une chambre, nous avons déposé notre sac dans une chambre plutot basique avec 2 lits et salle de bain commune (16000 pesos pour les deux soit 5 euros) avant d'aller manger et de faire un peu d'Internet. Le quartier que nous avons choisi n'est pas le centre historique, mais nous sommes juste a coté. C'est moins cher que le centre (mais aussi moins bien) et c'est a 5mn du beau quartier colonial. Il y a également des petits restaurants pas cher et tous les touristes comme nous dorment dans ce quartier. Nous y mangeons le soir pour 3800 Pesos, soit un peu plus d'un euro, et nous avons acces a internet pour 0.50 euros / heure.

Le lendemain nous avons dabord acheté nos billets d'avion pour sortir du pays direction le Panama. Nous irons d'abord a Bogota, la capitale du pays, en avion. Pour sortir de la Colombie il faut payer une taxe de 32$US, ceci avec les autres taxes comme l'aéroport et l'essence augmente considérablement le prix du billet d'avion. Le trajet Cartagene - Bogota, Bogota - Panama, nous a couté environ 200 euros par personne. Ce qui n'est finalement pas trop cher car nous avons un vol d'une heure et un autre de deux heures.

Une fois l'administration faite, nous avons visité la Casa de la Inquisicion où nous avons obtenu beaucoup d'informations sur le pays. Nous avons passé beaucoup de temps dans ce musée car comme d'habitude, nous avons lu tous les écritaux (en Espagnol). Stef en a fait un "résumé" dans un autre blog.

Cartagene est une tres belle ville avec un des centres historique les plus beau que nous avons vu en Amerique Latine. Ce centre a été tres bien restauré et l'architecture colonial y est magnifique. Les facades sont tres colorés, il y a des balcons en bois ou en fer forgé et il y regne une tres bonne atmosphere de sécurité. La plupart du centre historique est fermé aux voitures ce qui rend la visite encore plus agréable. Il y a plusieurs hotel chic qui ont repris les anciens couvents, dont le Sofitel avec l'ancien couvent Santa Catalina. Ces hotels sont tres luxueux, des plus luxueux qui se trouvent en Amérique du Sud. Il y a aussi de beaux restaurants et des terrasses sympas. Cette partie de la ville fait partie du patrimoine protegé par l'UNESCO depuis 1985 et pour une fois nous trouvons que ca le mérite vraiment. La place Bolivar fut restauré en 2002-2003 et d'apres les photos que nous avons vu, ils ont fait une restauration assez fidele. Le soir il y a des danceurs traditionnels sur la place. Ca ressemble beaucoup aux dances africaines. C'est tres vivant et tres rythmé. Bref, cette ville est vraiment super!

Le 31 nous avons continué notre visite du centre historique, le couvent de San Pedro Claver. Ce fut un religieux qui a beaucoup aidé les esclaves a leur arrivé a Cartagene. Il en a aussi profiter pour les évangeliser! Nous avons ensuite visité quelques tres belles églises et le musée naval qui occupe un ancien couvent Jésuite. La restauration de ce couvent-musée fut achevé en 1994 grace a des fonds Espagnol. Ce musée retrace l'histoire des differents forts construient autour de la ville afin de la proteger des pirates. Certains forts restent encore visible aujourd'hui.



Le 1 février, nous avons a nouveau fait le tour du centre historique, c'est tellement beau que l'on ne s'en lasse pas. Et apres déjeuner, nous avons décidé de connaitre un autre quartier: Boca Grande. C'est le quartier chic de Cartagene. Ce quartier est entourré de la mer et d'une plage. Il y a quelques hotels et appartements luxes, ainsi que des magasins de vetements, mais rien d'exceptionnel. Nous avons profité un peu de la plage et surtout avons regardé le comportement des gens autour de nous. Les plus riches profitent vraiement de la situation et ne sont quasiment plus capable de faire quoi que ce soit par eux-memes. Ils ont des "esclaves" qui viennent secouer leur serviette ou leur mette de la creme sur le corps. Nous avons trouvé ca un peu dégradant! Nous sommes rentrés a pieds jusqu'au centre et avons profité du coucher de soleil pour apprecier l'art colonial sous un autre angle. Boca Grande est aussi le quartier ou les expats de Cartagene habite. Cartagene est aussi la destination luxe des colombiens.

Nous avons pris un avion pour Bogota le 2 février. L'aéroport de Cartagene n'est qu'a 3km, nous avons donc pris un bus pour y aller. Notre avion devait partir a 9h du matin, nous avons enregistré nos sacs et sommes montés dans l'avion a l'heure... pour l'instant pas de probleme. Nous avons décollé et l'avion nous a parru avoir du mal a avancer, il manquait un peu de peche! Il est monté dans les air avec beaucoup de mal et nous avions meme l'impression que par moment, il n'avancait plus... Apres 10-15min, le commandant nous a annoncé que l'avion avait un probleme de moteur et que nous devions faire demi-tour. Il devait y avoir un serieux probleme car nous avons été accuelli par 2 camions de pompiers et des ambulances...par tres rassurant. Nous avons attendu 1h et des hotesses nous ont distribuées des cartes d'embarquement pour un autre vol qui est parti a 10h30. Nous sommes finalement arrivés a Bogota a midi. Nous ne voulions pas arriver trop tard a cette ville...

Une fois a l'aéroport, nous avons voulu en profiter pour confirmer les formalités pour le Panama. Notre guide nous dit qu'il faut un billet de sorti du Panama pour pouvoir y rentrer. Mais l'agence de voyage ou nous avons acheté notre billet nous a dit qu'une carte de credit visa suffisait. Nous avons fait plusieurs comptoir avant d'avoir l'information... et on nous a confirmé qu'il fallait un billet de sorti du territoire sans quoi on ne pouvait pas y aller. C'est la compagnie aérienne qui nous refusait l'acces a l'avion allant au Panama. Merde!

Nous avons ensuite pris un bus pour aller dans le centre historique de Bogota ou nous avons pris un hotel. C'est un peu plus cher que d'habitude (35 pesos soit 12 euros), mais il y a l'eau chaude (quel luxe!). A Bogota c'est nécéssaire car il fait assez froid a cause de l'altitude qui est de 2640m. La temperature moyenne est d'environ 14 degrés et chute considérablement la nuit. Nous avons passé l'apres-midi a chercher une solution pour notre billet de sortie du Panama. Nous voulions acheter un billet remboursable a 100%, mais apparement ca ne se fait pas avec les compagnies colombienne, ou elles ne veulent pas le faire. Les gens avec qui nous avons eut affaire ne nous ont pas paru tres compétants, mais il n'y a qu'eux. Il faut les pousser pour avoir une information et généralement nous n'avons pas eut deux foix la meme réponse. Nous avons décidé d'essayer de nous renseigner aupres d'une auberge ou il y a beaucoup de touristes. Le proprietaire nous a dit de faire une reservation dans une agence et d'imprimer cette réservation. De cette facon il n'y a rien a payer. Au moment de notre enregistrement pour le Panama, il nous suffirait de montrer la reservation et de dire que nous avions un billet éléctronique pour sortir du Panama. Nous avons donc décidé de faire ca et de voir au momement venu. Nous avions déja perdu une bonne partie de l'apres-midi et nous en avions assez de chercher une solution.

Bogota est une tres belle ville... surtout le centre historique. C'est tres propre et nous nous y sommes sentis en sécurité. Il y a beaucoup de policiers, gendarmes et militaires qui rayonnent dans une bonne partie du centre-ville. On nous a par contre deconseillé de sortir du centre de la ville car c'est beaucoup moins sécuritaire. Mais le centre est tres grand et nous avons de toute facon beaucoup de chose a y faire pour remplir nos 3 jours a Bogota. Comme il y a la guerilla un peu partour dans les campagnes de Colombie, les villes du pays sont tres sécuritaires et vivantes car les habitants ne vont pas faire une rando dans les bois le weekend. Ils restent en ville. La culture est donc tres développé et en cours de développement.

Le centre historique de Bogota est surtout centré autour de la place Bolivar ou il y a de nombreuses églises, le congré, des musées, l'hotel de ville, le Palais de Justice et le Capitole Nationale (Palais Présidentiel). C'est une tres jolie place. Il y a de nombreux policiers et l'on peu donc s'y promener tranquillement. L'architecture coloniale est tres presente et les batiments sont assez bien conservés. De la place Bolivar une longue rue principale sécuritaire permet de se balader tranquillement pendant 2-3 km. Il y a plusieurs rues pietonnes, avec des restaurants et des bars, de grandes places publiques, peu de voitures et beaucoup de bus. C'est assez pollué, mais comme toutes les grandes villes du monde.

Le 3 février nous avons commencé notre course contre les musées avec le musée de l'or. Magnifique musée qui regroupe la plus importante collection d'or d'amerique latine. Il y avait surtout des objets pre-coloniaux, utilisés a l'époque par les chefs et déposé dans les tombes. Ils avaient beaucoup de piercing nasal, comme quoi ce n'est pas nouveau, des plateaux deposés sur le torse et autre décorations. Certains travaux étaient d'une finesse remarquable avec de la dentelle d'or et des personnages minuscules. Nous y avons mis plus de 2h. Apres le musée de l'or nous nous sommes pressé vers le musée d'art colonial qui contient tout sorte d'objet de cette periode: peinture, meuble, et objet religieux. Moins intéressant.

Nous avons profité de quelques minutes pour acheter des lunettes de vue a Stef. Il avait perdu ses lunettes dans un bus en Argentine et depuis il portait ses vieilles lunettes toutes tordues. Il a acheté une belle paire de lunettes pour seulement 15 dollars US. Un ophtalmologiste a meme verifier sa vue a ce prix! On ne comprend pas comment peut se vendre la meme paire de lunette chez nous a 200 dollars US.

Nous nous sommes octroyé une pause dejeuné avant d'aller au musée de la république. En fait, ce musée en regroupe 3: monnaie, botero et infantile. Nous avons visité les 2 premiers. Le premier retrace l'histoire de la monnaie du temps des colons jusqu'au 20e siecle. Il y a de vielles machines a presse, des billets, des monnaies, etc. Le 2eme musée est la collection personnel de l'artiste colombien Botero. C'est un artiste qui voit tout en gros! Effectivement ses peintures ou scultures representent souvent des personnes tres rondes ou des objets arrondis. Sa collection est aussi composé d'oeuvre de Picaso, Miro et autres grands peintres. Nous avons rencontré dans ce musée une famille colombienne tres sympa. Ils étaient tres contents de nous parler. Le pere a passé un an quand il était jeune a l'université de la Sorbonne a Paris (en droit), mais il avait presque tout oublié son francais.

Nous avons fini notre tour des musée a 19h. Nous voulions sortir un peu et nous avions trouvé la veille un quartier sympa pres de l'université ou il y a des bars et restaurants. Malheureusement pour nous, c'était beaucoup plus actif la veille que ce samedi soir. Nous nous sommes donc assis sur le bord d'une fontaine afin de regarder les gens passer. Deux gens étudiants en art sont venus nous parler. Au début ils voulaient nous vendre des poemes de leur composition, et nous avons finalement passé plus d'une heure avec eux. Nous avons discuté de ce qu'ils faisait et de la Colombie. C'était sympa! En général, les gens sont tres accueillant et veulent nous parler, ainsi que changer l'image de leur pays.

Le 4 février nous avons marché jusqu'au musée d'histoire national. Le boulevard principal était fermé et des centaines de vélos circulaient. On nous a dit que c'est comme ca tous les dimanches matin. Il y avait vraiment beaucoup de cyclistes, il y avait meme des vélos dans les églises et les guichet de banque (pour ne pas se les faire voler), quelques rollers et des stands de restauration. Nous avons gouté a l'avena. Nous ne savons toujours pas bien ce que c'est, mais c'est une boisson a base de lait. Nous avons trouvé Bogota une des grandes villes les plus jolie et agréables d'Amérique Latine.

Nous avons passé quasiment toute la journée dans le musée. C'est une ancienne prison, il y a des arches, dome et environs 104 celules. Le musée abrite plus de 20000 pieces, dont des objets de toutes les periodes de l'histoire du pays en commencant de moins 15000 AC a nos jours. Cependant, il n'y avait rien sur l'histoire du 20eme siecle et le combat avec les guerrillas. Il y avait également une exposition temporaire de la BBVA, une banque espagnole tres importante en Amérique Latine, retracant 4 siecles de peinture. Une autre entreprise espagnole est aussi partout en Amérique Latine, Telefonica.

Nous avons fini notre journée a nous promener dans les rues. C'est tres animé le dimanche et il y a des comiques de rue tres drole, de la music et aucune agressivité. C'est propre, il n'y a pas de chiens érrants, les voitures sont plutot neuves, les taxi sont jaunes. Ici, la vie suit son cour normal. On ne dirait pas que c'est la guerre civile. On n'entend jamais parler de la guerilla. Ca fait tellement lontemps qu'ils sont la que la population vit avec. Ici c'est comme au Canada ou en France, sauf que tu risques de te faire enlever si tu vas en territoire guerilla. Il y a cependant des quartier de Bogota qui n'ont pas la meme richesse que le quartier historique et ou il ne doit pas faire bon habiter. Comme ailleurs, il y a des riches et des pauvres.

Nous nous sommes offert un restaurant un peu mieux que d'habitude, mais bien que nous ayons payé un peu plus cher, la viande était dure. Toutes les viande que nous avons mangé en Colombie sont dures et souvent bien trop cuite. Nous essayons de manger du poissons quand il y en a. Nous prenons du poisson cuisiné dans du lait de coco et c'est tres bon. Nous prenons souvent un menu qui est composé d'une soupe et d'un plat principale. Poison ou viande avec riz, flagolé et salade. La meme chose depuis le Perou!

Les chambres en Colombie sont assez bruillantes car il y a beaucoup d'ouvertures et les murs sont tres fins. Il y avait 3 americains a coté de notre chambres et nous avons du gueuller car ils sont rentrés au milieu de la nuit saouls et il n'était plus possible de dormir. Entre le bruit des voisins et ceux de la rue, c'est parfois difficile de se reposer. Mais avec une bonne voix, on réussi a faire taire les voisins...

Avant de nous coucher le 4 au soir, nous avons refait completement notre sac. Il y a tellement d'histoire avec la drogue que nous avons préféré ne pas prendre de risque que quelqu'un ait mis quelque chose a notre insu. Nous ne voulons pas passer quelques années dans les prisons colombiennes... Surtout que lorsque nous sommes arrivés de Cartagene, nous avons vu qu'au départ il y avait une fouille complete des sacs.

Nous avons finalement pris l'avion le 5 février direction Panama. Nous n'avons pas été fouillé, on ne nous a pas demandé de billet de sorti et on nous a meme redonné de l'argent... la journée commence plutot bien. Il y a une taxe a payer selon le nombre de jours passés en Colombie et a l'émission des billets nous avons payé le maximum. La difference nous a été redonné et nous avons recuperé un peu plus de 30 euros pour les deux. Nous avons embarqué a l'heure et sommes arrivés au Panama vers midi.

Au revoir,

Stef et Vero





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