Cambodge - Nos aventures

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Le 19 novembre, apres avoir attendu plusieurs heures au poste de frontiere pour quitter la thailande (il nous faut le tampon) nous avons rejoins la ville de Poipet au Cambodge. Les arnaques cambodgiennes ont commencé au moment d'acheter notre visa. On s'est fait avoir sur le taux de change: le douanier s'est empoché un petit "backshish" de 5$ par visa.

Puis un local travaillant pour une agence de voyage qui conduit les touristes vers Siem Reap (site historique et touristique tres important au Cambodge) a essayé de nous vendre son voyage. Il nous a suivit pendant 1 heure et a essayé de nous convaincre en nous disant qu'il n'y avait pas de gare routiere et que c'était la seule agence qui permettait de sortir de la ville. Avec l'habitude, nous ne nous faisons plus avoir avec ce genre d'argument sachant que les locaux se deplacent et n'ont pas les moyens financier de payer une agence de voyage. C'est donc qu'il y avait un autre moyen de se deplacer. Etant donne que la journee était bien entamée, nous avons decidé de dormir a Poipet. C'est on ville frontaliere sans aucun charme.

Le premiere journée dans un nouveau pays est toujours un peu plus difficile car il faut s'habituer au taux de change, on ne connait pas encore les prix et c'est donc souvent a ce moment la que nous nous faisons avoir. En passant, malgré ce que nous avions écrit dans une précedente publication, nous avons facilement trouvé des cafés internet et on peut faire des avances de fonds dans les banques.

Ce fut également l'arnaque pour trouver une chambre car a l'acceuil de l'hotel, ou dans la rue, ils proposent des tarifs attractifs avec des chambres a 3USD, mais quand on regarde la chambre on s'appercoit qu'il faut 1 USD de plus pour un drap, puis 1 USD si l'on veux une chambre avec une fenetre,... etc. On a finalement trouvé une chambre a peu pres correct a coté de la gare routiere. Par contre, le quartier n'était pas terrible, beaucoup de gens vivaient dans la rue et nous étions entouré de maisons closes (y'a des jeunes filles et une lumiere rose).

Le lendemain, nous sommes parti vers Battambang en bus. Le trajet n'a pris que quelques heures et a notre arrivée nous avons était assailli par des rabatteurs d'hotel. Nous avons pris celui qui nous parraissait le plus sympa et ayant le moins de rabatteur. Cependant, nous nous sommes appercu plus tard que nous aurions du choisir aucun de ces hotels car il se livre une petite guerre entre eux, dont celui dans lequel nous étions, et nous ne voulons pas cautionner ce genre de pratique. De plus, lorsque nous avons voulu acheter des tickets de bus, on nous a demandé dans quel hotel nous étions et selon la reponse on avait ou pas de ticket...

Battambang est une petite ville sympatique avec de nombreux temples. En soit, il n'y a pas grand chose a y faire, mis a part se promener dans les rues et visiter les temples. Cependant nous y sommes restés 2 jours, d'une part pour nous reposer: les vacances ca fatigue, et d'autre part pour voir un coté moins touristique du Cambodge.

Nous avons été touché par certains quartiers de cette ville qui sont plus des bidon-ville ou regne une pauvreté considérable. Les enfants de moins de 7 ans sont nus et tres sales, ils font la manche et essayent de rammener quelques pieces qu'ils devront donner a leur parents ou seront volées par leur "grand frere" (les petits caides). Bien sur, pendant ce temps, les parents sont avachis par terre et dorment. C'est un peu comme l'image que l'on a de certains bidon-villes de Mexico ou des enfants reniflent de la colle pour oublier leur conditions et faire comme leur "grand-freres". Ils erent dans la rue sans aucune sortie possible.

A Battambang, nous avons visité un temple boudhiste ou nous avons pu parler, un peu, avec des moines et lire, en peu de temps, un livre sur la vie du Bouddha. Leur religion ressemble enormément a la notre avec les "tu dois" et "tu ne dois pas". La vie du Bouddha qui y est enseignée est assez "ésotérique" et "farfelue". On y enseigne qu'il a marché des sa naissance et que tous les dieux hindous se sont prosternés devant lui lorsqu'il était enfant...

Nous ne voulions pas prendre le bus touristique pour nous rendre a Siem Reap, et nous avons compris pourquoi il n'y avait aucun touriste avec nous. Nous avons du retourner a Sisophon, qui est situé a mi-chemin avec Poipet. Pour cela nous avons pris un premier pick up, ou nous étions 3 devant et 4 derriere. Dans la boite (terme canadien pour dire coffre de Pick up), il y a avait une moto et quelques personnes assises. Le second pick up était beaucoup plus chargé et nous avons compté en tout 25 personnes!! Heureusement, nous avions preferé payer un peu plus (2$) afin d'etre assis dans la cabine. Sinon, le trajet aurrait été tres pénible. Les gens étaient assis sur le bord du pick up ou sur les sacs des voyageurs, et ce, pendant 3H pour faire 100km avec en plus un nuage de possiere du a la route non bitumée et tres cahotique. Devant, ca s'est plutot bien passé.

Arrivée a Siem Reap, nous avons été de nouveau assailli par des rabatteurs d'hotels. Nous avons pris le moins cher et il nous y a ammené en Tuk Tuk. L'hotel était pas cher (1USD) mais il s'agissait d'un dortoir ammenagé dans un grenier. Il y avait 10 matelas a meme le sol et chaque matela etait protegé par une moustiquere qui nou donnait plutot l'impressions d'etre un bout de viande sur un comptoir que l'on protege des mouches avec un torchon. En plus, il n'y avait pas de ventilateur, donc dans un grenier a 10 quand il fait 30 degrés ce n'est pas l'ideal, et il n'y avait pas de drap non plus. Nous aimons quand c'est pas cher, mais il ne faut pas abuser, nous avons donc choisi un autre hotel.

Siem Reap est une ville tres touristique du fait des ruines de Angkor a proximité. Il y a donc beaucoup de restauramts et d'hotels de luxe. Par consequent, il y a beaucoup de mandiants. Pour une majeure partie, ces mandiants sont des invalides de guerres ou des victimes de mines qui sont encore tres présentes (environ 5,000,000).

Le 23 et 24 novembre, nous avons loué deux vélos et nous sommes partis a la découverte des ruines de la capitale Khmers, Angkor. Nous avons parcourus 10km en vélo avant d'entrer sur le site. Pour un "pass" de 3 jours nous avons payés 40 USD. Sachant que le site est géré par une societé privée et que seulemet 10% du prix est reversé a la conservation du site, nous avons été assez dégouté de payer aussi cher. Surtout que les 30% restant servent certainement a graisser la patte de politiciens ou riches entrepreneurs. D'ailleurs, nous avons vu 2 ministere dont on a pas vraiment vu l'utilité: le "Ministere du culte et de la religion" et le "Ministere de la planification".

Etant donné qu'il ne faisait pas tres beau, nous n'avons pas visté le temple le plus important la premiere journée. Nous avons visité d'autre monuments qui pour certains était vraiment en ruine, pour ne pas dire un tas de cailloux. On a été assez decu par cette premiere journée. Surtout que la pierre restante sur les monuments est devenue noire par le temps et que bien qu'il y ait des sculptures nous ne les voyons pas par manque d'ombrage. Le retour a été un peu dangereux en vélo car il faisait nuit et qu'il n'y avait pas de lumiere sur la route. Bien sur, les vélos n'étaient pas équipés de lumiere non plus, donc on avancait a l'aveuglette.

La deuxieme journée a été plus intéressante du point de vue culturelle, mais moins pour les fesses apres les 20km parcourus déja la veille. Nous avons fini par le plus beau site et cela nous a vraiment plus. Sans vouloir etre trop négative, c'est probablemet le seul qui valait vraiment la visite. Donc, 40$ c'est trop cher et il vaut mieux en visiter le plus possible en une seule journée.

Jusqu'a Siem Reap, nous pouvions payer en Bath: monnaie thailandaise, en Riel monnaie cambodgienne ou en Dollars. Cependant, les Bath et Dollars étaient préferés par les locaux. Par contre, a Phnon Penh, le dollars est la monnaie utilisée quasiment partout. Plus possible d'utiliser les Bath.

Nous sommes partis le 25 novembre pour Phnon Penh, la capitale du cambodge. Le trajet, cette fois en bus, a duré 6 heures et fut plus confortable que les deux précédents. Nous sommes restés 4 nuits et en avons profité pour glaner tranquillement a travers la capitale. Nous avons visité le palais du roi, qui est tres joli et avec un temple dont le sol est couvert de tuiles en argent. Bon, comme il y avait des tapis partout, nous n'avons pas vu les tuiles. Dans ce temple, il y avait quelques centaine de statue de Boudha (en bois, argent, or).

En parlant de temple, nous avons été assez choqué par le comportement des moines. Alors qu'en théorie ils doivent, d'apres les regles imposées par le boudha, refuser les plaisirs du corps, en pratique, ils fument et j'ai meme recu des avances d'un moine (vero pas Stef). Pour leur defense, nous pensons qu'ils sont obligés de faire un passage au temple en tant que moine. Un peu comme avec le service militaire.

Nous avons également visité un musée tres intéressant qui regroupe de nombreuses sculptures d'Ankor (le "National Museum"), ainsi que le musée du génocide de Tuol Sleng. Tuol Sleng est un ancien lycée qui fut transformé par les Khmer Rouges en prison, ou plutot en camp de concentration. Les prisonniers étaient capturés a partir de differentes parties du pays et étaient de divers nationalités: Vietnamiens, Indiens, Pakistanais, Anglais, Americains, Canadiens, Nouveau zelandais et Australiens, mais la majeure partie était Cambodgien. Entre 1975 et juin 1978, environs 10000 personnes ont été faites prisonnieres et seule une demi-douzaine ont survecus. Les autres sont morts suites a des tortures atroces ou a des exécutions.

Le reste du temps, nous nous sommes promenés dans le ville. Les marchés sont bondés de faux articles tels que sacs, vetements ou livres photocopiés. Nous avons été également surpris que, meme dans la capitale, certains enfants sont nus.

L'hotel que nous avions était pas mal, mais le quartier était un peu pourri. C'était un chemin de terre plus ou moins innondé, c'était sale et il y avait des rats. On a mangé dans un restaurant indiens, et on a entendu les rats se promener. Ca ne met pas trop en appétit...

Nous avons été choqué aussi par le tourisme sexuel. Généralement, ce sont des hommes de plus de 35 ans qui se payent des thalandaises pour leur 15 jours ou 3 semaines de vacances. En échange de leur "service rendu", ces occidentaux leur paient leur séjour. On a vu un bus entier d'hommes entre 30 et 45 ans ans accompagnés de leur "location" pour les vacances... C'est assez triste a voir.

En général, nous avons remarqué que les locaux ne montrent pas beaucoup de signes d'affection entre-eux. Nous n'avons jamais vu un couple se tenir par la main, et encore moins s'embrasser. Nous n'avons jamais vu une mere cajoller son enfant qui pleure. Ils ont l'air perdu l'orsque leur bébé pleure et les prennes rarement dans les bras, sauf pour les transporter.

Le 29 novembre au matin, nous avons pris un bus en direction du Vietnam. Cette publication vous vient de Saigon, ou nous espérons trouver du fromage francais...

Nous vous embrassons,

Vero et Stef





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