Nouvelle-Caledonie - Nos Aventures

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Nous avons pris l’avion le 12 juillet direction la Nouvelle Caledonie. Nous avons rencontré quelques difficultés a l’aéroport de Sydney. Nos sacs étaient trop lourds et nous avons du vider un peu le sac de Stef pour qu’on puisse le passer en bagage a main. Ensuite, ils ne voulaient pas laisser Stef passer les douanes car nous ne pouvions pas présenter notre billet de sortie pour la Calédonie. Les parents de Vero avaient les tickets de Stef. Heureusement que nous avions un numéro de réservation et qu’ils ont pu vérifier que l’on avait bien un billet de sortie de la Calédonie autrement Stef aurait eut de la difficulté a passer la douane. Pas de problème pour Vero car la Calédonie est un pays d’outre mer Français.

Apres quelques heures d’avion, nous avons retrouvé notre famille d’accueil, des locaux qui ont acceptés de nous recevoir pendant 1 mois. A première vue ils étaient sympas… Il sagit en vérité de Sandrine, la sœur de Véro! Nous étions très contents de revoir la famille et d’être dans une maison. Sandrine et Thierry (son copain), ont une maison magnifique avec piscine et vue sur la ville et la mer… ça nous change des petits hôtels ou nous avons l’habitude d’aller. Nous avons meme notre propre chambre avec salle de bain. Dans cette maison, il y a une salle de bain par chambre… Apres un bon dîner, arrosé de bons vins, et d’histoires de notre voyage, nous avons apprécié un bon lit avec des draps propres...

Lorsqu’elle fut découverte vers la fin du 18e siecle par l’explorateur James Cook, qui lui donna le nom de Nouvelle Caledonie (caledonia étant le nom latin pour Scotland), des milliers de mélanesiens y vivaient déjà depuis pres de 4000 ans. Jusqu’au milieu du 19e siecle, lorsque Napoleon III décida d’en faire une colonie francaise, les américains et les britanniques s’arretaient ici sur la route du commerce de la baleine et du bois. La ville de Noumea, qui s'est appellé Port de France pendant environ 20 ans, fut établie vers le milieu du 19e siecle, en tant que base militaire, afin d’empecher les anglais de prendre possession de l'ile.

Suivant l’exemple des anglais, les francais envoyerent plus de 30000 détenus, la plupart des hommes, entre 1863 et 1922 en Nouvelle Caledonie. Dont plusieurs prisonniers politiques de la commune de Paris (des socialistes francais) et des kabyles algériens (indépendantistes algériens). Ces déportations ont eu comme conséquence la diminution de la population autochtone par les guerres et surtout les maladies européenes. Il y eut aussi une épidémie de peste provenant de l'Inde vers la fin du 19e siecle. Lors de l'armistice de 1880, plusieurs détenus retournent en France et on dit qu'uniquement 40 familles resterent sur l'ile. A la fin du 19e siecle on fit venir des indonésiens (170) pour aider a l'agriculture.

Les Kanaks ressemblent beaucoup aux africains et chaque tribu a sa propre langue. Il y a donc des dizaines de langues Kanaks. Aujourd’hui ils sont chrétiens et plusieurs habitent toujours dans la brousse. Jusqu'à récemment, ils utilisaient une plante locale pour empoisonner les poissons, une technique beaucoup plus simple que la peche a la ligne. Avant les européens, ils utilisaient beaucoup la céramique, mais ils ne maitriserent par le fer. Ils habitaient dans des maisons en bois avec tres souvent des murs en torchis. Ils avaient leur propre systeme de monnaie, qui existe toujours aujourd’hui mais n’a aucune valeure marchande, avaient des bateaux, aqueduca, mangaient des huitres, langoustes, crabes, coquillages, poulpes, tortues, vaches marines, rats, chauve-souris (roussette), ignames... Avant les européens, il n’y avait pas de vaches, bœufs, cochons, pommes de terre... Ils avaient quand meme l’arc, les fleches, le piege, la fronde, la gourde, le panier et meme le berceau pour bébé. Ils ont beaucoup modifiés la nature pour l’agriculture (dont la déviation des cours d’eau).

La population kanak se souleva a plusieurs reprises depuis l'arrivée des européens (...,1878, 1892, 1905, 1902, 1917,...), mais ils perdirent a chaque fois la bataille et leurs dirigeants furent tués. Ils subirent donc a plusieurs reprises répressions, assassinations, réquisitions, déportation et travaux forcés. Un soulevement kanak en 1878 a fait 1000 morts (800 kanaks et 200 européens). 1500 kanaks ont par la suite été déportés a l'ile des pins. Une politique d’assimilation de la population kanak, le régime de l'indigenat, fut par la suite mise en place jusqu'en 1946. Par cette mesure, les kanaks n'avaient plus le droit de circuler nu, d'user de sorcelerie et de porter les armes kanaks...

A la 1ere guerre mondiale, la coalition Australie-NZ-France prend possession des iles allemandes (dont Samoa et Nouvelle-Guinée) dans le pacifique et la Nouvelle-Calédonie devient le centre de leur activité dans le pacifique. A la 2e guerre mondiale, l'ile fut utilisé comme base militaire américaine dans le pacifique afin de combattre les japonais. Suite a cette guerre, en 1946, la Nouvelle-Calédonie devint un Territoire d'Outre-Mer. Les kanaks recurent la citoyenneté francaise et purent intégrer les écoles francaises.

La Nouvelle Caledonie, surtout Noumea (capitale), est tres francaise. Apres l’Asie, nous avons vraiment l’impression d’etre en France, les routes, les voitures, la langue, les citoyens, les supermarchés Carrefour et Leader Price, la station Total, la télé francaise... Mais plus de train depuis 1940. Les blancs avec qui nous avons discuté ne se sentent pas du tout colonisateur, meme si l’ONU a placé le pays sur la liste de ceux a décoloniser. Vers 2018, un référendum, s’il a lieu, décidera de l’avenir du pays au sein de la France. Les blancs ne veulent pas se séparer, mais les kanaks ne se sentent probablement pas tres francais. Un kanak nous a raconté qu’il est allé en France pour etudier deux ans et qu’il a tres mal vécu le racisme francais. On le prenait pour un arabe alors qu’il est kanak chrétien (et citoyen francais). Est-ce que la Nouvelle Caledonie est une colonie ou pas, ca c’est une autre question car on pourrait aussi se demander si le Canada en est une... Mais ce qui est certain est que plusieurs kanaks veulent l’indépendance.

La Nouvelle Caledonie est le 2e plus grand exportateur de nickel au monde, le 1er étant le Canada. C’est avec le nickel qu’on fabrique l’acier inoxydable, les voitures, avions, armes et munitions. C'est donc un minerai tres stratégique! Une cie canadienne, INCO, est actuellement en difficulté ici car elle prévoit exploiter une grande mine de la Caledonie en rejetant 100 fois plus de potassium de manganese que la norme internationale autorise. Ce qui ne fait pas du tout le bonheur de la population calédonienne. Ils ont deja cassés à plusieurs reprises l’usine d’INCO en construction. Comme si ce n’était pas assez, INCO aurait reçu ce territoire à exploiter gratuitement, sans aucune restriction. Ils n’ont même pas à verser un sous de leur bénéfice à la Calédonie, ni à payer de taxes. Le responsable calédonien de ce "don" a très probablement recu quelque chose en échange. C'est ce qu'on appelle de la corruption.

Nous avons passé notre première journée à découvrir la ville de Nouméa, et nous avons voulu marcher mais nous sommes rentrés sous la pluie. Nous sommes maintenant en hiver et malgré quelques mauvais jours, il fait relativement beau (plus de 20 degrés).

Nous sommes partis 3 jours en mer. Thierry a un grand voilier de 15m (plus précisément 47 pieds 7 pouces) et nous avons profité de ces trois jours pour apprendre à naviguer. Les débuts ont été un peu durs car il y avait beaucoup de vent et le bateau été très incliné. Mais nous avons mouillé dans une très belle baie cachée du vent. Nous étions dans la partie sud de l’île qui est caractérisé par de la terre rouge et une végétation assez rase. Nous avons passé notre week-end à naviguer et à nous promener. Stef et le père de Véro ont même essayé de pêcher mais sans succès… heureusement que nous ne comptions pas sur le poisson pour manger. Thierry avait pourtant dit qu’il n’avait jamais vu un « pêcheur » ne pas prendre une prise ! Par contre nous avons vu dans l’eau une énorme loche d’au moins 1m50. On lui a lancé des os de poulet qu’elle gobait directement. L’eau de la mer en Calédonie est tres bleue, parfois turquoise et tout le temps transparente. Par contre, elle n’est pas tres chaude maintenant (20 a 22 degres) et nous ne nous sommes pas beaucoup baigné… nous avons pris l’habitude des eaux a 30°. Nous avons beaucoup aimé notre weekend en mer et nous aimerions bien un jour faire le tour du monde en voilier. Un autre projet pour le futur…

Le 17 juillet nous avons profité d’une belle journée pour faire une randonnée dans le sud de l’île. Cette superbe randonnée pédestre nous a permis de découvrir en 4 heures la basse vallée de la Yaté et l’une des réserves spéciales botaniques du grand sud calédonien. Ce sentier emprunte en partie la route a horaire qui porte ce nom car elle était ouverte par tranche horaire, alternativement, à un sens de circulation puis a l’autre, en raison de son étroitesse. Elle n’est aujourd’hui plus entretenue, fermée à la circulation et dédié aux randonneurs.

Le lendemain nous avons pris un traversier pour aller sur l’île aux canards. Un îlot a quelques minutes de Nouméa par petit bateau a moteur. Eau turquoise et soleil était au rendez-vous. Etant devenu un peu frileux, nous avons mis une combinaison pour aller voir les poissons. Nous avons vu des dizaines de poissons, Stef a même vu une tortue et une raie. Nous avions pris du pain et les poissons venaient nous le manger dans la main ...des dizaines de poissons sont venu « picorer » notre pain. C’était vraiment très beau d’être dans cet aquarium géant.

Avec Sandrine et les parent de Vero, nous sommes partis deux jours sur la route pour Bourail, située à 2 heures de Nouméa sur la cote ouest. Grosso modo, il n’y a qu’une seule route et elle fait le tour de la Calédonie. Du coté ouest elle est en très bonne était, mais c’est moins le cas sur l’autre cote. Nous avions loué un chalet au bord de la mer. Nous nous sommes baignés et promenés. Il y a de superbes belles vues sur la cote, et il y a, comme a Etreta ou sur l’Ocean Road d’Australie, un bonhomme crée dans la roche grâce à l’érosion de la mer. Nous avons voulu faire un feu sur la plage et Stef était en charge du ramassage du bois et de l’allumage du feu. Il a eut un peu de mal a le démarrer… en fait , il n’a pas reussi … le canadien n’a pas réussi a allumer le feu … on ne fait pas du feu sur le sable comme sur la neige !!! Pour sa décharge, on ne lui avait pas donné assez de papier et il avait un briquet qui ne marchait pas bien. Sandrine a donc allumé le feu et nous y sommes restés quelques heures. Nous sommes finalement rentrés à Noumea le jeudi soir, car Sandrine devait travailler le vendredi.

Nouméa, la « capitale » de la Calédonie, compte 250 000 habitants et est principalement peuplée de Zoreille…de blancs venus de métropole (zoreille vient de les oreilles). Il y a 3 groupes en Calédonie : Les Kanaks, c’est a dire les autochtones, les Caldoches, ce sont des métropolitains qui vivent en Calédonie depuis plusieurs générations et les Zoreilles. Apres 10 ans en Calédonie, un zoreille a le droit de vote. Il y a de plus en plus de restaurants et de bars qui sont rempli a 99% de blanc. Il y a 6 ans, quand Véro est venue, il n’y avait peut être que 2 ou 3 restaurants et maintenant ils poussent comme des champignons. La ville est agréable a vivre, on y trouve de tout et elle est de dimension humaine, il y a aussi des concerts, des spectacles, et des boites de nuit ou nous avons passés quelques heures a danser sur un éventail de musique… et il y a même trois musées. Un sur la ville de Nouméa qui montre que la ville a était construite en partie sur l’eau, un sur la Nouvelle Calédonie ou nous avons pu y découvrir l’art Kanak et Mélanésien, et enfin le centre Jean-Marie Tjibaou dédié aux kanaks.

Nous avons passé le weekend du 22 et 23 à la maison car il ne faisait pas très beau et nous ne pouvions pas sortir en mer avec le bateau. Nous avons fait des marches sur les bords de mer et le dimanche 23 nous avons fêté notre 1er anniversaire de mariage francais. Nous avons dîné dans un restaurant sur pilotis, au dessus d’une eau turquoise, c’était magnifique. Nous avons vu quelques poissons alors que nous mangions leur compatriote arrosé d’un bon vin. Ca la que nous avons appris que le saumon et le thon se mangent saignant. Par comme chez nous ou ca devient dure parce que trop cuit. Une assiette de sashimi en entrée, super bon!

Nous avons aussi passé 4 jours a l’île des pins. C’est une petite île paradisiaque a 2 heures en bateau de Nouméa. Nous avons pris le Betico pour y aller, mais comme il va tres vite et qu’il y avait de grosses vagues, plusieurs personnes étaient malades. Un minibus nous attendait à l’arrivée pour nous emmener à notre gîte. Comme nous nous y sommes pris a la derniere minute et que c’est la semaine de vacance scolaire dans l’émisphere sud, nous n’étions pas sur la plus belle plage, mais le cadre était sympa et nous avions vu sur la mer. Nous avons fait une grande marche : 22 km a la grande fierté des parents de Véro. Nous sommes allés voir une piscine naturelle, mais Stef a préféré rester au gîte et lire. L’eau était froide dans cette piscine, mais translucide et les poissons très nombreux.

Le dernier jour, Stef et Moi avons fait une randonnée. Nous avons monté le Pic Nga, 1 heure de montée pour être récompensé par une vue splendide sur toute la cote sud et les îlots aux alentours. Nous sommes redescendus ensuite pour nous relaxer sur une des plus belles plages de l’île… une plage immense avec du sable blanc fin comme du talc et une mer magnifique. Le retour sur Nouméa a été moins agité, mais le bateau a certainement eu un problème mécanique car nous avons pris 1 heure de retard. Nous avons été très contents de notre séjour a l’île des pins… ce nom vient des pins colonaires qui poussent sur l’île. Malheureusement, il y en a de moins en moins et ils doivent penser à sa réintégration. Il n’y a pas de magasins, et peu d’hôtel… le site n’est donc pas gâché par le tourisme et peu de voiture. Les Kanaks y sont très sympas mais pas nombreux.

De retour a Nouméa, nous avons décidé de commencer notre dernière semaine par une randonnée de 7 heures. Sandrine nous avait dit que c’était une rando sportive et elle ne nous a pas menti. Nous sommes donc partis à 8hrs pour faire les crêtes du mont Kogis (1075m). Tout d’abord, nous n’avons pas trouvé le sentier et nous avons coupé directement a travers la montagne… quels randonneurs du dimanche faisons-nous ! Nous avons retrouvé le sentier au bout de 45mn… et quel sentier. On était sur les crêtes et nous avons du escalader des rochers pendant plus de 2 heures. Les efforts en valaient le coup car nous avions une vue spectaculaire sur Nouméa et sur les montagnes environnantes. Apres un bon sandwich, nous avons entamé la descente dans des rigoles creusées par les pluies. Stef a descendu en courant et j’ai choisi la descente en glissade sur mes deux pieds. Nous avons rejoins notre point de départ en un peu plus de 6hrs.

Nous devions prendre le bus mais comme il ne venait pas, nous avons préféré faire du stop (du pousse pour les Canadiens) pour retourner chez Sandrine. Nous avons été d’abord pris par un couple, puis un petit vieux et enfin un kanak nous a laissé près de la maison. Nous étions à peine depuis 5mn dans la voiture du Kanak qu’il nous demandait déjà si on fumait le canabis. Les locaux fument beaucoup et boivent de l’alcool en même temps, ce qui parfois résultent en des bagarres plutôt costaudes. La spécialité locale est le cava. C’est de la racine de poivrier qui dans le respect des traditions est mâchée afin de le mélanger à la salive, puis le liquide est recraché et c’est ce liquide qui est bu. Nous y avons goûté, mais il n’était pas fait selon les traditions, mais grâce à une machine, donc sans salive. Le cava vient du Vanuatu et comme il y avait des grèves afin de manifester contre le monopole de l’exportation du cave vanuatais, la plupart des bars a cava étaient fermés. Le cava est plus ou moins légal et n’est vendu que dans certains endroits où ils ne vendent que ce produit. Nous en avons quand même trouvé un ouvert, mais ils avaient du rajouter de l’eau pour palier a la grève. Les effets n’ont donc pas été les mêmes que ceux attendus. Les bars a cava sont dans des jardins ou des petits coins tranquilles, il y a un feu et des banc, l’ambiance y est très calme. Le cava a pour particularité d’anesthésier la bouche et de calmer la personne. Par contre, lorsqu’il est pur ce liquide blanchâtre n’est vraiment pas bon et ça fait cracher.

Nous avons repris la route pendant 3jrs afin de découvrir la cote Est. Nous avons fait beaucoup de voiture mais les paysages y sont très beaux. Nous avons traversé la chaîne de montagne (toute la Caledonie est une chaîne de montage) et avons pris la route a horaire encore praticable par les voitures. Par contre nous sommes arrivés à la mauvaise heure et avons du attendre une heure avant de passer. La végétation est beaucoup plus luxuriante sur la cote Est : c’est plutot la jungle et nous avons trouvé que par endroit ça ressemblait un peu au Cameroun. Nous avons croisé aussi un peu plus de Kanaks, qui ressemblent aux Africains. Ils sont grands et assez forts. Les femmes sont plutôt bien plantées et leurs robes ressemblent au boubou africain. Malgré leur taille et leur force, ce sont des gens très timides. Ils parlent français, mais ont aussi leurs langues dans les tribus. Notre première étape était à Kouaoua, mais il y a eut un problème avec notre réservation, et nous avions le couvert, mais pas le gîte. Il était 7hrs du soir et il n’y avait rien aux alentours. Le proprio a réussi à nous caser dans une maison ou il y avait plusieurs lits, mais qui était déjà louée à quelqu’un. Cette personne n’étant pas là depuis quelques jours, il nous a ouvert et laissé les clefs.

Nous avons poursuivit notre route le lendemain le long de la cote pour nous arrêter le soir a Hiengene. Nous avions réservé via l’office du tourisme une case traditionnelle dans une tribu. Nous avons dormi dans un faré, c’est à dire une case ronde avec un toit en conne recouvert de paille. Nous avons partagé notre case avec un autre couple. Les matelas étaient parterre et nous avons pas trop mal dormi malgré les moustiques. Nous avons commandé le bougna pour dîner le soir. C’est du cerf, des ignames, des taro et de la citrouille cuit dans du lait de coco. C’est super bon et Stef s’est fait exploser le ventre (trop mangé). Par contre, nous n’avons pas beaucoup vu les gens de la tribu. Ils ont des touristes qui viennent tous les soirs et ça manque un peu d’authenticité. Nous avons quand même fait la coutume avec le chef de famille, nous avions emmené du tissu et du sucre. C’est plus pour la tradition, car ils avaient la TV et le lecteur DVD, donc pas besoin de tissus. Le lendemain, nous avons été voir la poule de Hiengene. C’est une roche dans la mer qui a la forme d’une poule. Vu qu’il n’y a pas grand chose en Calédonie, ils sont très fiers de leur poule. Nous sommes rentrés tranquillement a Nouméa. Nous avons passe notre dernière journée à faire quelques magasins et nous avons dîné le soir chez a couple d’amis de Sandrine et Thierry.

Nous avons passé un agréable séjour en Calédonie, ca nous a fait du bien de revoir la famille et de s’arrêter un peu et nous remercions Sandrine et Thierry pour leur acceuil.

Nous repartons demain matin le 5 Aout pour la Nouvelle Zelande, ca va nous remettre tranquillement sur le rythme voyage avant l’Amerique latine.

A bientôt,
Vero et Stef





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