Bresil - De Maceio au Venezuela

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Nous sommes arrivés creuvé a Maceio le 3 janvier. Le bus était vraiment pas confortable et nous sommes arrivés trop tot (5h du matin). Nous avons attendu 1hr a la gare et avons trouvé une chambre a 15R$ juste en face de celle-ci. Nous nous sommes un peu reposé avant de partir visiter la ville. La plupart des touristes vont a Maceio pour la plage, mais nous aimons bien aussi voir les centre-villes. Il n'y a pas vraiment de monument dans cette ville, mais il y a quelques rues pietonnes et des magasins. Il y a meme un C&A, enseigne francaise qui fabrique en Inde, et vend au Bresil... Il n'y a pas que nous qui faisons le tour du monde, vos t-shirts aussi!

Apres un petit tour de la vielle ville, un bon repas dans un resto ou tu paies 4R$ pour une assiette que tu remplis toi-meme. Pas besoin de vous dire qu'a cette occasion l'assiette déborde de nourriture... Comme les assietes sont grandes au Brésil, nous mangeons un peu trop depuis que nous sommes ici. La vielle ville n'a rien de tres intéressant. Comme tres souvent au Brésil, le centre historique est plutot pauvre et il n'est pas mis en valeur. Le jour c'est un grand marché a ciel ouvert et la nuit il ne faut pas s'y balader car ca craint. Les gens plus riches habitent dans des tours en périphérie du centre-ville. En fait, la plupart du temps le centre historique est entouré d'une zone industrielle ou portuaire qui caint. Au dela de cette zone il y a la nouvelle ville qui est sécuritaire et surveillée.

Nous avons ensuite marché vers le litoral nord. Nous faisons plus attention aux rues que nous prenons car un bon quartier peut en cacher un plus pourri. Nous sommes d'ailleurs passés par quelques rues qui n'étaient pas super, et qui ressemblaient plus a des squates, mais on a pas toujours le choix et on ne veut pas non plus devenir parano et voir le mal partout. Nous avons dabord longé une plage plutot sale et par tres attrayante. Les gens jetent tout sur les plages et si ce n'est pas nettoyé, ca fini par devenir un dépotoir, nous avons poursuivi en ésperant que les prochaines plages seraient mieux. Nous sommes finalement arrivés a Ponta Verde, de jolies plages avec une eau bleue presque claire. Stef s'y est baigné, comme les locaux d'ailleurs, mais il y avait beaucoup de petites choses en suspension provenant des égouts de la ville qui s'y deversent. Nous sommes rentrés en bus en début de soirée, nous aurions d'habitude marché, mais nous avons preferé ne pas tenter le diable.

Le 4 janvier, il ne faisait pas tres beau et il commencait a pleuvoir, nous avons donc fait nos sacs et sommes partis a la gare (qui est a 3min) pour prendre un bus allant a Recife. Le prochain bus étant a 14h30, nous avons préféré rester a Maceio en ésperant que le soleil sorte des nuages. Nous sommes donc retournés a notre hotel et y avons redeposé nos sacs a dos.

Nous en avons profité pour retournés dans le centre-ville de Maceio afin d'acheter un billet d'avion allant de Belem à Manaus. Il n'y a pas de route pour faire ce trajet, nous avions le choix entre l'avion ou un bateau qui met 5 jours sur l'Amazone. Cette derniere option peut parraitre sympa, mais nous n'avons pas vraiment le temps car nous aimerions nous rendre jusqu'au Mexique et 5 jours a dormir sur un hammac avec les bruits de moteur ne nous tentait pas trop. En plus de Bélem le bateau doit remonter le cours d'eau. Nous avons su plus tard a Belem que le prix pour mettre son hammac (car il n'est pas fourni) est de 220R$ par personne. Ca inclu les repas. Pour une cabine c'est 330R$ par personne. Nous avons payé notre billet d'avion 550R$ pour les deux! Nous avons aussi vu le bateau, qui n'est pas tres grand et en bois et les hammac sont attachés les un sur les autres.

Apres l'achat du billet d'avion, nous avons pris un bus direction la "Praia Frances" a une vintaine de kilometres au sud de Maceio. Certains disent que c'est la plus belle plage de la région, voire meme une des plus belle du Brésil. Cette plage est plus belle que celle du centre-ville, mais vu qu'il y a beaucoup de courant, il est difficile d'y nager. L'eau est d'une bonne température, bleue et claire. Quand on dit claire ca n'a rien a voir avec transparent. Ca veut juste dire qu'on voit notre taille lorsque nous sommes debout dans l'eau. Il y a toujours beaucoup de monde a la plage, des vendeurs de toute sorte... nous aimons bien la brochette de fromage, style mozzarela, grillée sur barbeque portatif. Et il y a aussi toujours des bars et des restaurants avec des tables et des chaises dans le sable tres pres de la mer.

Nous sommes retournés le soir sur la promenade longeant la plage de la ville, du cote riche de celle-ci, et nous avons gouté la spécialitée du coin, le "tapioca coco". C'est en fait un sorte de poudre assez épaisse, composée d'un melange de tapioca et de noix de coco rapée. Cette sorte de farine est étalée dans une poelle et en cuisant ca forme une galette. Celle de Vero était a la viande et fromage, celle de Stef au jambon, bacon et fromage. Il y a du fromage dans toute leur sélection, meme les galettes sucrées. C'est assez gros et lourd, et nous n'avions plus faim pour prendre un désert. Mais nous avons gouté dans une autre ville la galette Tapioca coco fromage et confiture de lait (doce de leite)... c'est surprenant, mais c'est pas mauvais. Dans tous les cas ca ressemble beaucoup a une sorte de crepe. Nous sommes ensuite rentrés en bus a notre hotel, car c'est assez loin et qu'il faisait nuit.

Le 5 janvier a 7h nous avons pris un bus pour Recife, que nous avons rejoint en 4hrs. La gare de bus, Rodoviaria, est plus loin du centre-ville que l'aéroport et il faut prendre un train, qu'ils appellent un metro, pour se rendre au centre-ville! Le Brésil n'est pas un pays tres bien adapté aux transports en commun. Il y a beaucoup de voitures dans les rues, tres peu de moto et peu de bus pour se rendre là où nous le voulons. Les gares sont souvent en dehors des villes et les agences de bus n'ont pas de bureau a la ville. Il faut se rendre a la gare pour acheter son billet et trouver la bonne compagnie. Nous avons aussi remarqué que l'armée et la police militaire (GRC ou Gendarmerie) sont tres présentes partout dans le pays.

Nous avions deux options, soit dormir a Recife, soit a Olinda... nous avons choisi la deuxieme option, car tout le monde nous disait que c'était beaucoup plus beau que Recife. Olinda fut fondée en 1535 par les portugais et Recife par les hollandais lorsqu'ils ont pris possession, par la force, des environs au 17e siecle. Aujourd'hui Recife est une tres grande ville de 1,5 millions d'habitants avec tout plein d'immeubles et Olinda une "banlieu" classé au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Les deux villes sont séparées par seulement une vingtaine de minutes de bus. Les deux villes possedent un jolie centre historique qui est tres agréable à visiter. Olinda est beaucoup plus tranquille et sécuritaire que Recife car c'est une ville touristique. Mais il n'y a pas grand chose a y faire en dehors des visites d'églises et des balades dans les rues.

Nous avons dormi deux nuits dans un hotel d'Olinda qui ne fut pas proposé par les guides touristiques qui nous ont acceuillit a notre arrivé. Probablement parce qu'ils n'ont pas de commission sur cet hotel moins cher que ceux qu'ils nous proposaient... La plupart des touristes viennent au Brésil pour les plages et ne visitent pas les musées. La preuve est que le Musée d'Art d'Olinda est ouvert du lundi au vendredi de 9:00 a 12:00. Olinda est une belle petite ville qui ressemble beaucoup aux autres belles petites villes coloniales du Brésil. Il y a des églises, des rues en pierre, des maisons coloniales, des places, etc.

Nous avons aussi passé une journée a Recife afin de visiter le centre historique, qui ressemble lui aussi aux autres centres historiques du Brésil. Nous y avons visité un musée sur l'histoire de la région, surtout sur les indigenes. Ce musée est situé dans l'ancien fort hollandais. Les églises, les rues marchandes, les places publiques du centre historique sont intéressantes a voir. Nous avons aussi acheté un guide de voyage pour l'Amérique Centrale afin de nous préparer.

Le 7 janvier à 15h nous avons pris un bus pour Teresina qui est a mi-chemin de Bélem, d'où nous prendrons un avion pour nous rendre a Manaus au coeur de l'Amazone. ous sommes arrivés a la gare de Teresina le 8 Janvier vers 9h du matin. Nous avons mis des sandales, avons déposé nos sacs a la consigne et avons pris un bus pour visiter la ville. Comme nous avons un bus a 17h, pour nous rendre a Belem. nous n'avons pas a trouver un hotel ici et c'est mieux comme ca. Il n'y a pas grand chose a faire... C'est une ville tres ordinaire... Pas meme une maison ou une église coloniale... Bref, aucune raison de s'y arreter sauf pour prendre son respire entre Recife et Belem.

Au Brésil il y a tres peu d'autoroute et les trajets sont assez long. Les autoroutes sont concentrées autour des grandes villes ou dans le triangle Rio - Sao Paulo - Belo Horizonte. Pour le meme prix qu'en Argentine, les bus du Brésil sont moins confortables, il n'y a pas de repas et meme plus d'eau pour boire. Le bus s'arrete, si le conducteur en a envi, dans un resto au poids pour le repas et quelques fois dans les gares pour la pause pipi.

Nous avons repris le bus a 17h... pour a nouveau 18hs de trajet. Nous nous sommes arretés un fois pour manger et nous avons essayé de dormir le reste du temps. Comme ils mettent toujours la clime tres forte, nous avons parfois un peu froid et nous prenons K-way, polaire et t-shirt a manche longue. Nous demandons au chauffeur de reduire la clime, mais il ne le fait pas tout le temps et comme nous sommes toujours les seuls a raller, nous n'avons pas beaucoup de poids. En plus, la clime est mal repartie, il fait froid les 3/4 du bas et il fait tres chaud au niveau des dernieres places.

Nous sommes arrivés a Belem. Nous avons mieux dormis que la premiere nuit de bus et nous avons eut le courage de marcher un peu pour aller dans le centre-ville qui ce situe a 3km de la gare. Le quartier dans lequel nous avons choisi un hotel est tres vivant, les rues sont toutes bloquées par soit les magasins qui empietent sur la rue, soit par des vendeurs embullants tres envahissants. Il y a surtout des stands de nourriture et apres avoir déposé nos sac et avoir pris une douche bien meritée, nous avons gouté a une spécialité du nord que nous n'avons jamais vu avant. C'est une assiette de riz recouvert d'un sorte de purée de tapioca et legumes avec des petites crevettes sallée. C'est pas mauvais, mais c'est un peu eceurant a la fin.

Sur differents sites internet qu'il nous fallait un visa pour aller au Venezuela par voie terrestre et d'apres ces sites, il fallait proccurer un certificat d'emploi et un preuve banquaire comme quoi nous avions assez d'argent pour voyager. Pour la banque pas trop de probleme, mais pour l'emploi... c'est plus difficile. Nous sommes donc allés au consulat du Venezuela a Belem, pour en savoir plus. Nous avons rencontré une femme tres sympa, qui nous a informée qu'il n'y avait pas besoin de visa, mais seulement d'une carte d'entrée delivrée a la frontiere...mais nous avons pu l'avoir directement a l'ambassade remplie et signé...donc aucun souci pour traverser cette frontiere.

Nous voulions profiter de cette apres-midi pour faire un musée, mais les 3 principales attractions que nous voulions faire dans cette ville étaient fermées pour restauration et comme il c'est mis a pleuvoir a torrant, nous sommes rentrés a notre hotel et en avons profité pour regarder un peu ce que nous allions faire en Amerique Central. Nous avons acheté un guide et nous devons planifier un peu ce que nous voulons faire.

Nous sommes resortis vers 17h, il n'y avait plus de pluie mais de gros nuages et a cette heure, la journée est quasiment terminée...il fait nuit vers 18h30. Le soleil se leve vers 5h30, mais nous ne sommes pas souvent reveillés a cette heure la!

Les magasins ont fermés leurs portes et les vendeurs ambulants sont repartis avec leurs chargements. Les rues autour de notre hotel étaient quasiment desertent vers 19h et nous avons eut du mal a trouver a manger, car il n'y a pas beaucoup de restaurant dans ce quartier qui vie surtout le jour. Nous avons trouvé une petite caravane vendant de Xis tudo (hamburger complet) et nous avons fait une promenade digestive sur la rue principale. Nous avons trouvé un quartier un peu plus moderne que le vieux centre-ville, mais sans grande activitée.

Nous sommes rentrés assez tot car apres 2 nuits dans un bus, nous sommes fatigués.

Nous n'avons pas été tres courageux ce 10 janvier, nous nous sommes levés pour prendre le petit dejeuné et sommes restés a lire notre guide sur l'Amerique Central jusqu'a preque midi.

Nous avons passé l'apres-midi a nous promener et avons visité un petit musée sur l'art sacré. Il n'y avait rien de bien different des dix autres musées d'art sacré que nous avons deja visité, mais il était tres bien mis en valeur. Ensuite, nous avons longé le port et sommes retournés dans le quartier plus moderne de la ville. Belem n'a pas grand attrait, mais a par quelques belles facades dans la vieille-ville. Il y a un gros travail de restauration et d'amenagement des rues. Les touristes viennent surtout pour prendre le bateau ou l'avion allant a Manaus.

Il a encore plus a verse en fin d'apres midi et heureusement que nous étions dans un café internet a ce moment la. C'est actuellement la saison des pluies dans cette region et c'est aussi pourquoi nous pensons que les 5 jours de bateau peuvent se transformer en calvaire... le hammac trampé, la vue bloquée, des dizaines de gens entassés dans un éspace reduit, pas de douche et des toilettes probablement bouchées. De plus, nous avons vu que la riviere amazone est tres large... donc du bateau, il n'est probablement pas possible de voir grand chose de la cote. Ca ne ressemble pas non plus a ce que nous pensions... l'amazone telle que l'on peut le voir dans des reportages ce trouve a au moins 6 jours de bateau de Manaus et encore! Donc ce que nous pouvons voir, c'est une foret equatoriale, coupé deja plusieurs fois.

Pour ce rendre a Manaus, nous avons donc pris un avion de Belem. Nous sommes partis a 9h30 le 11/01. Nous avons fait une éscale a Santarem et sommes arrivés a Manaus vers 12h (il y a une heure en moins de décalage horraire avec Belem). La compagnie TAM est vraiment tres bien (mis a part que Stef avait le meme billet qu'uen autre personne), les avions sont neufs et il y a meme un petit sandwich. Nous prenons généralement les bus car c'est moins cher, mais le trafic aérien est tres developpé au Bresil et les compagnies ont l'air aussi bien que chez nous. L'aéroport de Manaus est tres bien, c'est un petit aéroport au milieu de la foret. Il y a une piste et tout autour il y a des arbres et des chemins de terre. Nous avions l'impression d'atterir au milieu de la foret.

Des notre sortie de l'avion, nous avons était accosté par des agences qui organisent des tours dans la jungle. Nous avons décidé de ne pas en faire, car c'est le meme genre de tour que ce que nous avons fait en Bolivie (crocodile, piranha, dophine) et c'est 3 fois plus cher. En Bolivie nous avons payé 15 dollars par jours et ici ils nous demandaient 80 dollars par jour pour la meme chose avec certainement un gros groupe. Nous sommes donc allés directement a la gare de bus pour acheter un billet pour le lendemain allant a Boa Vista. Nous sommes ensuite allés dans le centre-ville ou nous avons pris un hotel. Il y a énormement d'hotel dans cette ville et les prix y sont raisonables.

Nous avons une bonne impression de Manaus, les gens sont sympatiques et nous sentons moins l'agressivitée de Belem ou de Salvador. Nous pensions par contre que Manaus était une petite ville au milieu de la foret, mais c'est une grosse ville, tres developpée, et il n'est pas possible de voir la foret du centre.

Nous nous sommes promenés dans le centre, il y a de nombreuses rues piétonnes et quelques batiments tres beaux, tels que le teatre et la cathedrale. Nous avons mangé le soir dans la rue et nous avons gouté a une soupe spéciale amazone, le Tocaca... nous n'en reprendrons pas. C'est une soupe de manioc avec des crevettes ultra sallée et des feuilles vertes bizarre. Ce sont surtout les feuilles qui donnent un drole de gout.

Le 12 janvier, nous pensions faire quelques musées qui nous semblaient interessant, mais ils sont tous fermés pour une raison qui nous échappe. Depuis Belem, tous les musées sont fermés soit pour restauration, soit par ordre du ministere de la culture. Nous avons donc marché dans la ville, avons fait le tour des marchés et sommes repartis pour 20h a la gare de bus afin de prendre notre bus pour Boa Vista et traverser la frontiere pour le Venezuela. Nous sommes donc arrivés vers 8h30 a Boa Vista d'ou nous avons pris un autre bus pour nous rendre a la frontiere qui est a 3h d'ici. Le passage de la frontiere s'est effectué sans aucun probleme bien que nous n'avions pas de billet de sortie, ce qui est normalement requis. Apres quelques minutes a l'arriere d'un pickup nous sommes arrivés a Santa Elena de Uairen au Venezuela d'ou nous avons publié ce blog.

Nous avons été plutot décu de notre voyage au Brésil. Bien que les gens sont en général tres sympas et honnetes, il y en a plusieurs qui ne le sont pas. Mais ce qui nous a vraiement décu n'est pas les gens mais les plages et les fetes sur la plage. Le Brésil a la réputation d'etre festif et les plages d'une beauté incomparable, mais nous croyons aujourd'hui que ce n'est qu'un mythe. L'eau n'est pas claire (bien que bleue ou turquoise) et il n'y a pas de fete sur les plages. Par contre, les chutes de "Foz do Iguacu" sont magnifiques!

A bientot,

Stef et Vero (les amoureux)





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